Le ministère des affaires étrangères est notre unique tutelle, mais le contrat d'objectifs et de moyens ainsi que la lettre de mission seront cosignés par le ministre de la culture. La rue de Valois doit nous transférer huit emplois, ce qui ne se fait pas sans mal. Sa participation financière est modeste : 1 million d'euros. Nous allons concerter notre action avec celle des grands établissements publics, dont j'ai rencontré les présidents. Le Louvre a ses propres stratégies internationales, le ministère de la culture conduit ses propres actions, qui feront l'objet de discussions et de synergies. Tout cela se fait petit à petit.
Le ministère de la culture contribue aux actions de formation. Il est très bien représenté au sein des conseils d'administration et d'orientation, et nous dialoguons beaucoup.
Le mécénat est facilité par le statut d'EPIC de l'Institut. J'ai créé une direction du mécénat et des partenariats, et nous sommes à la recherche d'une personne compétente pour l'animer ; beaucoup d'entreprises comprennent l'intérêt de partenariats dans les pays où elles ont des projets économiques. Je vous présenterai d'ici un an le bilan des participations extérieures.
Quant à la francophonie, c'est évidemment un sujet qui m'intéresse - j'ai moi-même été ministre en charge de ce dossier -, mais la France n'est qu'un des membres de l'Organisation internationale de la francophonie. Je dois rencontrer son Secrétaire général, M. Abdou Diouf, la semaine prochaine. L'Agence universitaire de la francophonie est aussi un instrument précieux, mais nous n'avons pas encore formalisé notre partenariat.
Enfin, lorsque je faisais appel aux élus, je ne laissais pas entendre que l'administration du Quai d'Orsay n'était pas capable de régler ses problèmes elle-même. Mais nul n'ignore les tensions qui traversent aujourd'hui France 24. Nous ne pourrons collaborer utilement avec la chaîne que si le calme est revenu en son sein.