a apporté les éléments de réponse suivants :
- l'ensemble du territoire français regorge de trésors en matière de métiers d'art, même s'il existe de grands pôles historiques ;
- les métiers d'art sont pleins d'avenir et comportent des débouchés pour les jeunes qui s'y dirigent. Le secteur du luxe représente à lui seul un chiffre d'affaires identique à celui de l'automobile ;
- les compagnons sont très actifs et souvent remarquables, mais il convient de mieux communiquer pour le faire savoir, notamment auprès des jeunes en recherche d'orientation ;
- la labellisation devrait s'appuyer surtout sur l'entreprise ou sur le métier. Néanmoins, il serait intéressant de proposer également un label pour les villes qui soutiennent les métiers d'art, sous réserve de définir un strict cahier des charges ;
- une meilleure mutualisation et reconnaissance par les organismes publics, et notamment les directions régionales des affaires culturelles (DRAC), permettrait de favoriser l'identification des ressources d'un territoire en matière d'artisanat d'art ;
- la société d'encouragement aux métiers d'art (SEMA) a créé un annuaire permettant de recenser les métiers d'art par départements et par villes, tant sous forme papier qu'électronique et cette initiative a été lancée au Sénat ;
- un certain nombre d'initiatives publiques locales existent afin de favoriser l'activité des artisans d'art. La Lorraine en constitue un bon exemple (avec la cristallerie, la broderie...) ;
- enfin, la réticence initiale des professionnels à reconnaître les arts culinaires au titre des métiers d'art n'existe plus aujourd'hui.