a rappelé ses positions constantes, au nom du groupe socialiste, quant aux conséquences budgétaires négatives de la politique conduite par le gouvernement depuis juillet 2007. En particulier, elle a rappelé le coût - qu'elle évalue à 15 milliards d'euros - des dispositions de la loi du 21 août 2007 en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat.
Elle a déploré que le quatrième déblocage de la participation, opéré depuis 2004, brouille la visibilité de la politique en faveur de l'épargne salariale pour encourager une épargne à long terme, pose des difficultés aux gestionnaires et fragilise les investissements de toutes les entreprises cotées en bourse, et pas seulement des sociétés du CAC 40. En outre, elle a jugé limité l'effet des mesures ici proposées pour le pouvoir d'achat. Elle a observé que la majeure partie des sommes débloquées, dans le cadre d'une précédente mesure initiée en 2004 par M. Nicolas Sarkozy, alors ministre d'Etat, ministre de l'économie, avaient été affectées à d'autres produits d'épargne, et non à la consommation des ménages.
a ainsi jugé indispensable l'établissement d'un véritable diagnostic sur l'adoption de mesures de nature à renforcer la compétitivité de l'économie française, en estimant que la crise des « subprimes » n'avait été que le facteur déclencheur d'un ralentissement de l'économie américaine qui aurait, en tout état de cause, eu lieu.