S'agissant des blocs d'habitation, il existe un accord tacite entre les parties depuis la Lettre du Président Bush de 2004. Les responsables palestiniens sont informés de ces possibles concessions, et approuvent d'éventuels échanges territoriaux. Je rappelle qu'Ariel Sharon a créé le parti Kadima pour avoir la base politique nécessaire à l'évacuation de Gaza. Ayant été son ministre des finances, j'ai eu des échanges fréquents avec Salam Fayyad, lui-même ministre des finances puis Premier ministre de l'autorité palestinienne. Je souligne que 85 % des points de contrôle israéliens ont été démantelés ces dernières années, et que les territoires palestiniens ont bénéficié d'une croissance annuelle de 12 % grâce à l'économie libre que nous y avons suscitée. 80 % des membres de la classe politique israélienne sont favorables à de futurs compromis, et Salam Fayyad, tout comme Abou Mazen le sont également. Mais on ne peut se suicider et faire des concessions à ceux qui veulent jeter Israël à la mer.