Nous avons édicté des règles pour prévenir les implantations sauvages, mais s'agissant des blocs d'habitation visés par la Lettre de 2004, nous devons tenir compte de la croissance démographique naturelle des implantations déjà réalisées. Je rappelle que le Premier ministre israélien vient de déclarer, devant le Congrès américain, qu'il était prêt à des décisions douloureuses pour parvenir à la paix, au nombre desquelles le départ des colons installés dans des territoires qui seraient échangés. Les colons auront à faire un choix : rester ou partir. Dès que les Palestiniens seront prêts aux mêmes décisions douloureuses et que la communauté internationale assurera Israël que ce n'est pas un suicide, nous discuterons. Je crois que nous allons réussir mais il faut le faire de manière précautionneuse.