Si nous avons déposé une proposition de loi, c'est pour tenter de lever un tabou. Nous vivons dans un pays où le christianisme reste très prégnant. Mais par delà toute croyance religieuse, chacun se pose la question de la dernière heure. La liberté de conscience doit donc prévaloir.
On constate que plus le territoire est urbanisé, plus on meurt à l'hôpital. Or, l'hôpital public, soumis à de fortes contraintes budgétaires, est en grande difficulté. D'où le sentiment qu'il est de moins en moins à même d'assurer un véritable accompagnement de la fin de vie. Où en est-on, ainsi, des unités de soins palliatifs ?
La loi Leonetti reste encore, à notre sens, en retrait, et c'est bien pourquoi nous avons tenté de formuler quelques propositions d'avancées.