L'aide américaine est considérable. En matière civile, elle porte sur 1,5 milliard de dollars par an, pendant cinq ans, pour l'ensemble des domaines de l'éducation, de la santé, de l'énergie etc... L'aide militaire prend la forme de vente de matériels mais aussi de cession gratuite d'équipements. L'aide des États-Unis est donc omniprésente et incontournable, mais elle crée une relation de dépendance mal vécue par les Pakistanais. Les États-Unis ont fait de gros efforts pour améliorer leur image. Mme Hillary Clinton s'est personnellement beaucoup investie dans cette stratégie. En ce qui concerne la Russie, elle est discrète, aide peu, l'ambassade a d'abord un rôle d'observation politique, la méfiance est mutuelle. Par contre, les pays d'Asie centrale sont actifs. Craignant, au premier chef, une contagion idéologique au travers de la présence d'étudiants islamistes radicaux pakistanais, ces pays mettent fin à l'ensemble des programmes universitaires.