a fait état des constatations qu'il venait d'effectuer, mardi 3 juin 2008, au Caire, lors d'un contrôle sur pièces et sur place du service des visas du consulat général de France. Il a tout d'abord souligné la qualité de la motivation des agents qu'il avait rencontrés, malgré la lourdeur et les difficultés de leur tâche. Cependant, il a estimé que les observations consignées dans son rapport précité demeuraient valables, un an plus tard. Il a notamment cité la longueur des délais d'instruction des demandes de visas et l'insuffisante « externalisation » de certains aspects de la procédure. Ainsi, le consulat général du Caire avait pu déléguer la gestion des rendez-vous à une société privée, mais il attendait encore les décisions qui lui permettraient une semblable délégation s'agissant de la constitution des dossiers et de l'envoi des documents après examen.
Il a souligné combien il était important que les préconisations du Parlement soient suivies d'effets au sein des administrations, et qu'à tout le moins les obstacles rencontrés par ces dernières soient exposés.