a estimé que la proposition de loi mettait en lumière une préoccupation partagée par tous concernant la démocratisation de l'accès aux classes préparatoires aux grandes écoles, dont les résultats sont inégalés en termes de formation professionnalisante et d'insertion professionnelle. Dans la mesure où la moitié des ingénieurs n'en sont cependant pas issus, il s'est interrogé sur l'idée d'une suppression de ces classes préparatoires afin de se rapprocher des systèmes étrangers.
Il a regretté, ensuite, que le recrutement dans ces filières soit surtout fondé sur le dossier scolaire, à l'exclusion de l'évaluation de la motivation et de la personnalité du candidat, que permettrait l'organisation d'un entretien. Il a relevé, en outre, les risques liés aux différences de notation selon les lycées. Il a évoqué aussi le coût relativement élevé des classes préparatoires intégrées, auxquelles certains lycées préparent mieux que d'autres.