a ensuite indiqué que, pour renforcer l'organisation économique des producteurs, elle préférait le regroupement des groupes coopératifs entre eux plutôt que leur rapprochement avec des groupes industriels privés. En outre, si les interprofessions « longues », c'est-à-dire réunissant l'intégralité d'une filière, sont souhaitables, le poids de l'amont des filières en leur sein doit rester prépondérant, dans la mesure où l'objectif de la politique agricole reste le maintien de la production sur le territoire. Enfin, si la régulation doit être envisagée aux trois niveaux, national, européen et mondial, une démarche plus fructueuse que la simple revendication du retrait des produits alimentaires des négociations de l'OMC pourrait être proposée : il s'agirait de mettre en avant les « facteurs légitimes » qui justifient les restrictions aux échanges de ces produits, à condition toutefois que les vingt-sept États-membres de l'Union européenne s'accordent sur cette stratégie.