Intervention de Dominique Leclerc

Commission des affaires sociales — Réunion du 7 octobre 2010 : 1ère réunion
Réforme des retraites — Suite de l'examen des amendements au texte de la commission

Photo de Dominique LeclercDominique Leclerc, rapporteur :

Merci, monsieur le ministre, de répondre par ces amendements à notre préoccupation constante pour plus d'équité. J'avais moi-même déposé des amendements dans ce sens ; je les avais retirés en commission faute d'estimations chiffrées et parce qu'ils risquaient l'irrecevabilité financière de l'article 40. Mon geste a donné alors lieu à des interprétations qui ne comptent pas, au regard du résultat. Vous estimez que 135 000 femmes sont concernées, vous évaluez le coût et vous le financez dans des conditions qui respectent le cadre initialement prévu : c'est de bonne législation.

Le Sénat est particulièrement attaché à la politique familiale, qui est une réussite de notre pays. La réforme des retraites est d'origine gouvernementale, nous acceptons ses principes et elle a son économie. Le rôle du Parlement, dans ces conditions, n'est pas de sortir de ce cadre, mais d'y rechercher des aménagements pour plus d'équité et de justice et de réparer en particulier des situations qui sont ressenties comme injustes par nos concitoyens. Ceci est d'autant plus vrai au moment où, du fait de la crise, on leur demande plus d'efforts.

Le Gouvernement a répondu à nos attentes, c'est le fruit de notre dialogue qui, je l'espère, y gagnera en sérénité : avis favorable aux deux amendements.

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