Mais il faut bien les replacer dans leur contexte : maintenir les soixante-cinq ans pour les parents de trois enfants et pour les parents d'enfants handicapés, c'est bien la moindre des choses ! Nous avions des amendements dans le même sens, ils sont passés à la trappe selon une tactique politique classique : s'assurer des voix centristes...
Nous sous-amenderons parce que ces amendements sont particulièrement restrictifs, aussi bien sur la condition d'âge de l'enfant, que sur la définition du handicap. La mesure s'appliquerait aux seuls parents d'enfants « lourdement handicapés » ? Il y a de plus en plus de naissances de grands prématurés, qui peuvent occasionner des handicaps légers. Et quand on ne s'occupe pas suffisamment de ces bébés, leur état se dégrade, un retard dans le développement psychomoteur se répercute dans l'apprentissage de la parole et le petit handicap se transforme progressivement en handicap lourd.