Si vous persistez dans votre décision, je le considèrerai comme un incident de plus. Je vous demande d'allonger le délai, ne serait-ce que pour ne pas nous mettre face à des difficultés d'intendance : il est 13 heures...
Je puis comprendre que nos collègues de la majorité aient été irrités par les interventions de ce matin, mais je rappelle que c'est la décision du président de séance, hier soir, de soumettre à scrutin public, contre toutes les règles, l'ajout d'une séance samedi, qui a mis le feu aux poudres. Après quoi le ministre est arrivé ce matin avec deux amendements qui auraient pu être présentés depuis longtemps à la commission, car chacun sait qu'ils étaient tout prêts... Et comment supporter sans broncher, après avoir vu rejeter sans discussion tous nos amendements, de nous entendre dire que nous n'avons aucune proposition à avancer !