Intervention de Philippe Etienne

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 8 novembre 2006 : 2ème réunion
Contrôle budgétaire — Cour des comptes - association française d'action artistique - Audition de M. Alain Pichon président de la 4echambre de la cour des comptes et de Mm. Philippe Etienne directeur général de la coopération internationale et du développement au ministère des affaires étrangères benoît paumier délégué au développement et aux affaires internationales au ministère de la culture et de la communication jacques blot président de culturesfrance et olivier poivre d'arvor directeur de culturesfrance

Philippe Etienne, directeur général de la coopération internationale et du développement au ministère des affaires étrangères :

a tenu à indiquer l'accord du ministère des affaires étrangères sur les principales observations de la Cour des comptes, se félicitant de l'amélioration constatée dans sa gestion.

En ce qui concerne les remarques relatives à l'absence de politique des ministères de tutelle, il a rappelé qu'une convention signée à la fin de l'année 2004 entre l'AFAA et les ministères de tutelle définissait trois missions prioritaires qui étaient :

- la promotion de la création contemporaine française à l'étranger ;

- l'encouragement de la diversité culturelle par le dialogue entre les cultures, notamment par le biais des « saisons », qui comportaient des éléments de réciprocité ;

- et la contribution au développement culturel de nos pays partenaires, principalement ceux membres de la zone de solidarité prioritaire, ce qui constituait un atout indéniable pour l'influence française.

Il s'est interrogé sur les éventuelles modifications à apporter à ces missions, celles-ci pouvant, par exemple, être recentrées sur l'Afrique et sur certains grands pays en voie de développement.

A l'opposé, il a exprimé son accord avec les remarques de la Cour des comptes sur l'absence d'évaluation, formant le souhait que la méthodologie retenue, en ce domaine, pour d'autres programmes du ministère soit rapidement étendue à l'établissement. En ce qui concerne les « saisons », il a estimé que la contribution du ministère des affaires étrangères, qui était d'1,4 million d'euros en 2004 et de 700.000 euros en 2005, ne représentait qu'une faible part des 16 millions d'euros de subvention globale. En conséquence, on ne pouvait pas parler d'effet d'éviction, et ce, d'autant plus que les « saisons » bénéficiaient d'un co-financement qui en multipliait l'impact.

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