a souligné que l'audition de ce jour montrait l'intérêt du travail et des propositions de la Cour des comptes. Il a relevé que, si les modèles d'organisation étrangers, notamment l'Institut Goethe pour l'Allemagne, n'étaient pas transposables en France, où un double réseau d'ambassades et d'instituts culturels était déjà présent à l'étranger, il n'en restait pas moins qu'un pilotage de l'action culturelle à l'étranger était nécessaire. Il s'est interrogé sur la nature des liens entre ces réseaux et l'AFAA, estimant que ce lien devait être le plus fort possible afin de justifier le modèle d'organisation français. En ce qui concerne les « saisons », il a observé leur importance en termes budgétaires, s'interrogeant sur la part qui leur serait affectée à l'avenir. Il a observé les efforts d'organisation effectués par l'AFAA, notant cependant des carences dans la gestion des ressources humaines. Par ailleurs, il s'est interrogé sur l'adéquation au public de certaines expositions qu'il avait pu visiter à l'étranger. Enfin, il a soulevé deux points : le premier relatif à la dispersion des crédits dans trois programmes différents, ce qui ne contribuait pas à la lisibilité de l'ensemble ; le second sur la possibilité d'évaluation par les services culturels à l'étranger de l'impact des politiques menées par l'AFAA.