Après avoir exprimé son scepticisme sur la portée des mesures du texte, Mme Odette Terrade a souligné que le budget des ménages était fortement contraint du fait de l'instauration des franchises médicales, de la hausse du prix de l'énergie et des charges liées au logement. Elle a estimé, en conséquence, que le texte ne pourrait, au mieux, qu'atténuer l'impact de ces facteurs et a rappelé que lors des auditions, de nombreux acteurs de la grande distribution avaient déclaré qu'ils n'étaient pas prêts à renoncer à leurs bénéfices. Insistant ensuite sur l'importance de l'information des consommateurs relative aux frais bancaires, elle a relevé que ces frais pouvaient, dans certains cas, représenter une part très importante du revenu des ménages. Après avoir posé une question sur la coordination entre le projet de loi et les mesures relatives au pouvoir d'achat annoncées par le président de la République, elle a enfin jugé que, seules, une hausse des salaires et une baisse de la précarité du travail seraient de nature à augmenter le pouvoir d'achat.