observant que la mission du ministre semblait être de permettre aux Français de dépenser moins, à défaut de gagner plus, a souligné que cet objectif n'était pas facile à atteindre, compte tenu de la hausse du prix de certaines matières premières, y compris alimentaires. Il s'est demandé qui, en fin de compte, supporterait les baisses de prix escomptées, notant sur ce point l'inquiétude des fédérations de producteurs et celle du commerce de proximité, et il s'est interrogé sur le moyen de baisser les prix en préservant l'équité entre tous les participants à la chaîne alimentaire. Evoquant les propos de M. Gérard Bailly sur l'automatisation, il a craint que ce ne soient, en fin de compte, les salariés des entreprises concernées qui « paient » la baisse des prix attendue. Il a également jugé indispensable que face à l'automatisation, soient créés des emplois pour l'accueil, l'information, l'accompagnement des consommateurs, y compris dans les banques bien que, sachant leur clientèle captive, elles ne fassent guère d'efforts pour la conserver.