A l'issue de cette présentation, M. Michel Bécot a tenu à savoir si l'Organe de règlement des différends (ORD) faisait vraiment preuve d'indépendance vis-à-vis des grandes puissances commerciales. Il s'est ensuite interrogé sur la pertinence du principe « il n'y a d'accord sur rien tant qu'il n'y a pas accord sur tout » dans la conduite des négociations commerciales internationales. Puis il a demandé s'il ne serait pas souhaitable d'inviter les syndicats à participer aux négociations internationales de l'OMC. Il a exprimé des doutes quant à l'efficacité de la tactique européenne de négociation en matière agricole face aux positions américaines. Il a enfin désiré savoir si les aspects « Services » et « Industrie » des négociations, qui ne devaient pas être abordés avant que le volet « Agriculture » ait été réglé, avaient progressé.