La réorganisation des rédactions qui est envisagée, avec un travail en commun des équipes de France 24 et de RFI, est un élément déterminant de la réussite des objectifs de la réforme de l'audiovisuel extérieur. Grâce au partage de l'information, des savoirs et des compétences, elle doit permettre de porter un projet éditorial ambitieux et cohérent entre les différents médias du groupe. Rien ne dit d'ailleurs que la BBC ne sera pas un jour tentée de s'inspirer de la réforme conduite en France. Je pense, à cet égard, qu'il est préférable de laisser l'audiovisuel extérieur aller jusqu'au bout de ces choix. Je souligne que le but principal de cette réorganisation des rédactions n'est pas de réaliser des économies budgétaires mais d'améliorer l'efficacité de notre audiovisuel extérieur. S'agissant des économies budgétaires induites par l'ensemble des synergies, on peut les apprécier évaluer, pour 2012, au travers de la diminution des ressources publiques allouées à l'AEF.
Je rejoins votre diagnostic sur la nécessité d'établir des liens entre l'audiovisuel extérieur et l'Institut français : des conventions seront conclues entre ces deux entités.
En ce qui concerne la négociation avec les compagnies hôtelières pour améliorer la diffusion de TV5, beaucoup a été fait, mais nous allons cependant, dans le sillage de vos recommandations, redoubler d'efforts.
Votre proposition tendant à généraliser le sous-titrage des émissions diffusées par France 24 me paraît également très pertinente et cette dernière pourrait bénéficier de l'expérience et du savoir-faire de TV5 Monde dans ce domaine.
Je rappelle enfin, en ce qui concerne la négociation du COM, que la trajectoire financière très ambitieuse prévue par les dirigeants d'AEF n'a pas été confirmée dans les faits.