Je suis très attentif à la politique sociale. La réalité des difficultés est indéniable au Maroc, mais aussi à Shanghai, ville où certains Français tentent de rester sans titre de séjour, car ils pensent y avoir trouvé un eldorado, par exemple à l'occasion d'un stage. J'ai vu des associations leur accorder un soutien.
Au sein de l'Union européenne, nous avons prorogé le filet de sécurité transitoire, qui permet d'attribuer à nos compatriotes des aides sociales plus élevées que celles en vigueur dans le pays de résidence.
La répartition géographique des consulats pose parfois problème, notamment en Espagne, où la fermeture du consulat de Malaga n'a pas été sans inconvénient. En dix ans, nous avons supprimé une dizaine de consulats généraux et ouvert à peu près autant de consulats généraux ou de consulats généraux à gestion simplifiée, nous avons composé avec l'explosion du nombre des Français résidant en Chine.
Notre pays dispose aujourd'hui d'un réseau formé de 496 consuls honoraires. J'ai réuni les consuls honoraires en Espagne, avec l'ambassadeur de France. Il est vrai que le passeport biométriques est délivré à l'étranger après un seul déplacement, mais je me suis assuré de toutes les questions de sécurité.