a relevé que la situation de la bourse espagnole était très différente de celle de la bourse italienne, dans la mesure où la première comptait préserver son indépendance, laquelle avait été renforcée par une récente loi soumettant toute prise de participation significative à l'agrément préalable du ministre espagnol des finances. Il a rappelé que la bourse de Madrid envisageait une introduction en bourse à court terme, et que celle de Milan tendait à privilégier un rapprochement et des synergies avec une autre place de marché, compte tenu de sa faible capitalisation potentielle. Il a indiqué que le gouverneur de la banque centrale italienne avait implicitement fait référence à Euronext, et que le ministre italien des finances l'avait quant à lui cité explicitement. Les négociations entre la bourse de Milan et Euronext devaient, dès lors, débuter dans les prochains jours.
Revenant sur la nature des décisions soumises à la garantie statutaire précédemment évoquée par M. Philippe Marini, il a expliqué qu'elles ne portaient pas uniquement sur les décisions stratégiques, mais sur toute « décision importante » de la holding concernant plus du tiers de l'activité de l'entité NYSE-Euronext, ce qui incluait non seulement le choix des systèmes d'information, mais également tout éventuel déplacement substantiel des effectifs à New York. Il a jugé que cette dernière hypothèse était toutefois peu probable, dans la mesure où les pôles d'activité américain et européen seraient complémentaires, à la différence d'un rapprochement avec DB, qui concernait deux centres de décision concurrents.