En réponse, M.Thierry Breton, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, a tout d'abord assuré qu'il communiquait en temps réel aux sénateurs les informations dont le Gouvernement disposait. Il a fait observer que si le projet de fusion entre GDF et Suez avait contribué à accélérer l'élaboration et le dépôt du projet de loi, ce rapprochement émanait de ces entreprises, en particulier GDF et qu'il était de l'intérêt de l'Etat, en tant que premier actionnaire, de l'accompagner. Il a jugé indispensable que le pôle environnement de Suez demeure dans le futur groupe et a déclaré que l'Etat y veillerait grâce à sa minorité de blocage au sein du conseil d'administration. Après avoir rappelé que le débat autour du projet de fusion se déroulait en trois temps (le temps de la concertation sociale, celui du débat au Parlement et celui des actionnaires), il a estimé que la question de la gouvernance de la nouvelle entité relevait du troisième temps et qu'il n'était pas souhaitable de l'examiner dès à présent.