J’ai écouté avec beaucoup d’attention tous les arguments, d’ailleurs multiples et variés !
La commission est défavorable à l’adoption de cette motion. Contrairement à ce que j’entends, le projet de loi ne méconnaît aucune disposition constitutionnelle et va simplement ramener la France dans le droit commun des pays européens où la durée du travail est généralement négociée par les partenaires sociaux.
J’ajoute un argument massue : un événement a eu lieu en mai 2007, et les Français ont choisi une autre direction et décidé de tourner le dos à l’encadrement et à la réduction du travail, dont ils ont d’ailleurs bien compris, instruits par l’expérience, qu’il s’agissait au contraire d’une stratégie perdante !