a indiqué que le véritable problème se situait au niveau des scrutins uninominaux, en rappelant l'efficacité très relative des pénalités financières, qui se limitent, en réalité, comme l'a fait observer Mme Gisèle Gautier, à une réduction du financement public. Notant que les commissions d'investiture étaient encore principalement masculines, elle s'est demandé s'il ne conviendrait pas de contraindre les partis politiques à introduire dans leurs statuts une disposition leur imposant une composition paritaire.
La ministre a enfin jugé très insatisfaisante, du point de vue de la parité, la composition des conseils généraux. Elle a également insisté sur la nécessité, pour attirer les femmes en politique, de transformer les méthodes de travail en vigueur dans les assemblées parlementaires, rappelant par exemple que, contrairement à l'Assemblée nationale, le Parlement européen mettait une crèche à la disposition des députées, et que, dans la plupart des autres Etats, les débats parlementaires s'interrompaient à vingt heures ce qui contraste avec les séances de nuit imposés aux parlementaires français.