s'est alors félicitée du dynamisme de la ministre tout en regrettant que les problématiques actuellement débattues aient déjà fait l'objet, dans un passé récent, de rapports écrits et de recommandations de la délégation dont elle a déploré qu'elles n'aient pas été suivies d'effets. Elle a illustré son propos en évoquant successivement, s'agissant des inégalités salariales entre les sexes, le contenu du rapport élaboré par la délégation sénatoriale, les correctifs qui ont été apportés à la législation, et l'absence de volonté résolue de sanctionner les entreprises qui ne respectent pas les objectifs fixés. Elle a estimé que, en matière de violences envers les femmes, il convenait de s'attacher à celles qui étaient commises au sein ou en dehors du couple. Mme Gisèle Gautier a ensuite évoqué la question de l'image de la femme dans les médias, pour rappeler que la délégation lui avait consacré un rapport, et s'étonner qu'un nouveau rapport sur ce même thème ait pu être confié aussitôt après par le Gouvernement à Michèle Reiser. Puis, soulignant l'importance de la prise en compte des stéréotypes, elle a souhaité un examen attentif du contenu des manuels scolaires et l'implication du monde éducatif pour faire progresser le respect mutuel entre les filles et les garçons. Evoquant enfin les travaux de la délégation relatifs aux familles monoparentales, elle a indiqué que la délégation était indiscutablement en mesure d'apporter des éléments d'information et de propositions susceptibles d'accompagner et de soutenir l'action du Gouvernement sans qu'il soit utile, pour autant, de s'engager dans l'élaboration de nouveaux rapports.