s'est fait l'écho des inquiétudes manifestées au sein de la commission des affaires étrangères et de la défense devant la réduction des moyens de la politique culturelle. Elle a qualifié le réseau culturel de « moribond », estimant qu'il avait constitué la variable d'ajustement des difficultés budgétaires du ministère des affaires étrangères. Les instituts culturels, privés de la capacité de dispenser des cours de français généraliste, voient diminuer leurs capacités d'autofinancement. Les efforts nécessaires pour reconstituer à l'avenir un outil ainsi démantelé seront d'autant plus importants. Elle a considéré que le réseau culturel était pourtant une des originalités de la diplomatie française qui y disposait là d'un outil d'influence essentiel. Elle a par ailleurs déclaré ne pas partager l'optimisme du ministre sur les négociations budgétaires européennes, considérant que la France avait privilégié la préservation de la politique agricole commune au prix d'un report des échéances les plus importantes. Le développement de la politique de recherche est ainsi repoussé à 2014, ce qui ne permet pas de développer en ce domaine un outil européen à même de faire face à la concurrence internationale. Elle a estimé que ces négociations ne renforçaient pas la position internationale de notre pays.