a souligné que les scientifiques qui avaient dénoncé les méfaits de l'amiante avaient subi de fortes pressions et a plaidé en faveur d'un renforcement des moyens consacrés à la prévention des risques en entreprise. Citant l'exemple des discussions en cours au sujet de la directive REACH (Registration, Evaluation and Authorisation of Chemicals), il a indiqué que le principe de précaution pouvait entrer en conflit avec le souci de préserver la compétitivité des entreprises. Il a ajouté que la sous-reconnaissance des maladies professionnelles conduisait à en minorer le véritable coût. Les entreprises cherchent aujourd'hui à se prémunir contre le risque de condamnation au titre de la faute inexcusable en soutenant qu'elles n'avaient pas connaissance des risques.