Répondant d'abord à la question du rapporteur sur les anciennes entités fusionnées, M. Jean-François Dehecq a confirmé que leur centre de décision économique avait disparu, indiquant toutefois qu'il avait veillé à limiter les conséquences sociales de ces rapprochements, bien que s'étant toujours attaché à écarter les cadres qui ne partageaient pas le projet du groupe. Il a expliqué que les employés de Sanofi-Aventis ne réclamaient pas le maintien de leur ancien siège, mais demandaient plutôt qu'on leur donne l'occasion de travailler chez eux, pour leur pays et dans le respect de leur culture. Il a cependant répété que les filiales étrangères de son groupe bénéficiaient d'une importante autonomie, à mettre en relation avec le niveau de prise de décision politique concernant le système de santé, mais que, seul, le siège social français correspondait pleinement à la définition de centre de décision économique.
Abordant ensuite les valeurs de son groupe, il a cité :
- le culte de la performance, notamment financière, sans quoi rien n'est possible ;
- le respect des personnes et des cultures nationales, la société devant être multi- culturelle ;
- l'exigence, à l'égard des cadres de direction, qui ont le devoir de travailler pour la pérennité de l'entreprise, et donc, pour celle de l'emploi des salariés ;
- la créativité, qui doit s'exercer dans une optique d'innovation dans tous les domaines de l'entreprise ;
- la solidarité, qui, dans ce métier, doit se traduire à l'égard des pays du Sud, mais aussi à l'égard des salariés. Il s'agit là de trouver le bon équilibre entre les résultats de court terme et de moyen et long termes.