Puis M. Philippe Marini, président, ayant rappelé sa question sur ce que pourrait être une action pertinente de l'Etat afin d'attirer ou de conserver le plus grand nombre possible de centres de décision économique en France, M. Jean-François Dehecq a tout d'abord observé que l'application de la seule loi du marché n'était pas suffisante et pourrait se traduire à terme par la « paupérisation de l'Europe ». S'il a affirmé qu'il revenait avant tout aux entreprises de se défendre, il a estimé que les Etats pouvaient les y aider, reconnaissant à cet égard que le gouvernement français avait soutenu le rapprochement entre Sanofi et Aventis pour des raisons stratégiques. En réponse à M. Philippe Marini, président, à propos du contre-exemple de l'acquisition d'Arcelor par Mittal, il a évoqué que la localisation du siège d'Arcelor au Luxembourg avait peut-être constitué un facteur important dans cette opération.