Elargissant ensuite son propos, M. Jean-François Dehecq, rappelant que son groupe n'aurait pas existé si l'Etat ne l'avait pas appuyé au départ dans le cadre d'une entreprise « d'économie mixte », a plaidé pour que les « politiques » définissent de réelles priorités industrielles. Estimant qu'un pays comme la France « ne peut pas tout faire », il a jugé nécessaire que soient définis des axes stratégiques d'excellence, pour lesquels la France et l'Europe peuvent être compétitives sur le long terme et qui devaient être soutenus par les pouvoirs publics. Il a ainsi regretté que, faute de définition claire de la santé comme priorité nationale, la France et l'Europe n'appuient pas comme elles le devraient leurs industries de santé. Il a évoqué le poids sur les choix de santé publique des trois grands réseaux de santé mondiaux et souligné dans cette optique l'importance des Instituts Pasteur à travers le monde. Il a également insisté sur le rôle majeur de la santé au service de la diplomatie.