a rappelé que si l'observance fait l'objet de discussions depuis dix-huit mois, il s'agit d'une préoccupation plus ancienne. La nouveauté est que l'observance recouvre aujourd'hui, ce qui est naturel, une dimension plus économique : le traitement doit être suivi non seulement pour des raisons sanitaires, mais aussi pour éviter les gaspillages.
L'accompagnement des patients diffère de l'éducation thérapeutique, qui doit être confiée aux seuls médecins. Ces deux actions non exclusives permettent d'assurer l'observance du traitement, qui constitue donc un objectif plus qu'une procédure. Le rôle de la loi est d'encadrer les actions d'accompagnement des patients menées après la prescription du traitement, y compris celles proposées par l'industrie pharmaceutique.
Le manque de temps médical utile devrait effectivement conduire à ce que d'autres acteurs soient encouragés à intervenir auprès des patients dans un cadre légal défini.