en est convenu et a réitéré son souhait de voir les médecins libérés de certaines charges au profit des autres professionnels de santé, afin de libérer du temps médical consacré à l'éducation thérapeutique. Une enquête de l'Ipsos montre qu'une majorité de médecins partage ce point de vue.
Le programme d'observance doit, à son sens, être défini conjointement entre le médecin et le patient, ce dernier conservant le droit de le refuser. En tout état de cause, l'éducation thérapeutique constitue un préalable indispensable au libre choix d'un traitement par le malade, qui ne doit pas devenir captif d'un produit ou d'un laboratoire. Cette éducation doit être réalisée par le médecin, éventuellement par des associations de patients, en évitant tout lien direct entre le malade et l'industrie.