a considéré que cette position de principe se heurte au droit, pour le patient, de choisir son traitement. Tel ne sera pas le cas si un laboratoire ne s'attache qu'à son produit dans le cadre d'un programme d'accompagnement. Or, il existe par exemple deux traitements différents contre l'hépatite C et quatre classes de produits destinés aux personnes hémophiles. Certains traitements s'appliquent mieux que d'autres à certains malades, ce que l'on peut sous-estimer si l'on s'en tient à un seul produit.
Le fait de confier ces programmes aux seuls laboratoires pose donc, à tout le moins, un problème éthique. Les laboratoires, qui demeurent attachés à cette revendication, pensent tirer de substantiels revenus du « service après-vente » de leur traitement. Les professions de santé ont d'ailleurs tenu un raisonnement identique, s'agissant des actions d'éducation à la santé, dans le cadre des conventions signées avec l'Uncam.