a indiqué qu'il n'avait subi ni pression ni menaces au cours de ses investigations sur l'amiante, mais a insisté sur le mensonge généralisé qu'il avait pu observer, en particulier lorsqu'il avait débuté son enquête en 1994. Il a estimé que, quel que soit leur niveau de responsabilité, tous les acteurs de l'amiante mentaient, les employeurs, la sécurité sociale, l'administration. Il a ajouté que le mensonge, qu'il ait été flagrant ou commis par omission, constituait une stratégie délibérée, rappelant que des milliers de publications scientifiques internationales sur la dangerosité de l'amiante avaient été volontairement ignorées, y compris par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), qui n'a pas rempli, à l'époque, sa mission d'alerte des pouvoirs publics.