a estimé qu'une telle affirmation illustrait parfaitement la façon dont le ministère du travail avait, à l'époque, géré le dossier de l'amiante, préférant le déléguer à une structure extérieure à laquelle il participait néanmoins. Il a jugé que les conditions de la création du CPA auraient dû conduire les responsables du ministère à s'interroger sur les intentions des industriels de l'amiante. Il a souligné la déformation systématique de la réalité de l'amiante par les professionnels de la communication, qui, par exemple, n'employaient jamais les mots « malade » ou « mortalité », tandis que l'entreprise Saint-Gobain citait très rarement le mot « amiante », préférant utiliser le terme « fibres ». Il a également souligné la responsabilité des syndicats qui, à l'exception de Force ouvrière, ont tous participé aux travaux du CPA.