a constaté que tous les Etats n'avaient pas la même législation concernant l'utilisation de l'amiante et que les industriels, canadiens par exemple, profitaient des carences de la législation des Etats du Sud. Il a d'ailleurs fait remarquer que l'action de la France avait abouti à différer d'une vingtaine d'années l'interdiction de l'amiante. Il a néanmoins rappelé que l'Organisation mondiale du commerce (OMC) s'était prononcée contre l'utilisation de l'amiante et que cette position pouvait servir de précédent pour d'autres produits industriels cancérogènes. Il a estimé que les victimes, en attente d'un procès pénal depuis 1996, pourraient se retourner contre les dysfonctionnements du service public de la justice.