a jugé que les industriels étaient les premiers responsables des conséquences sanitaires de l'amiante, puisqu'ils avaient mis en circulation des produits dangereux. Il a néanmoins rappelé que Saint-Gobain était une entreprise publique jusqu'en 1986, date de sa privatisation. Il a fait observer que, pendant une vingtaine d'années, peu de journalistes avaient écrit sur l'amiante, en raison, notamment, du caractère complexe du dossier qui exigeait des investigations longues et approfondies. Il a, par ailleurs, ajouté que le CPA avait cherché par tous les moyens à désamorcer les problèmes éventuels, notamment en vantant ce qu'il appelait « l'usage contrôlé de l'amiante ». Il a estimé que cette attitude, tendant à faire croire que l'on pouvait faire mieux que nos voisins avec le même produit dangereux, était typiquement française.