a estimé que cette question mettait en évidence la défaillance de la justice qui avait reconnu la responsabilité des industriels en matière civile, mais qui ne parvenait pas à mener à bien l'instruction en matière pénale. Il a considéré que la lenteur de la justice dans cette affaire résultait également d'une absence de volonté politique, en raison des effets, selon lui « dévastateurs », d'un procès pénal de l'amiante. Il a regretté qu'aucune leçon n'ait été tirée de l'affaire de l'amiante en matière de risques sanitaires, et a fait observer que l'absence de sanctions pénales n'incitait pas les industriels à modifier leurs comportements.