a expliqué que le Collectif Respect avait été créé en 2002, après que l'hymne national eut été conspué lors du match France-Algérie en 2001. En réponse aux objections sur l'absence d'expérience et de légitimité sur les questions d'accompagnement juridique des étrangers placés en rétention, elle a rappelé que depuis 2002, l'association avait effectué un travail important sur le thème de la laïcité, l'éducation et le respect des droits humains. Elle a évoqué plusieurs expériences conduites dans des centres d'accueil des demandeurs d'asile (CADA) en 2006 et 2007.
Elle a jugé que le point essentiel était l'expertise juridique. A cet égard, elle a indiqué que l'association avait visité plusieurs centres de rétention et travaillait habituellement avec deux avocats expérimentés en droit des étrangers. Des contacts ont également été pris avec des sociétés de traduction.
Elle a enfin évoqué quelques améliorations possibles à apporter dans l'organisation des centres de rétention :
- assurer une permanence 24 heures sur 24, en particulier le week-end ;
- apporter un soutien aux familles.