a rappelé qu'à la suite de son rapport au Conseil de sécurité de janvier 2006, le Front Polisario avait écarté, dans un premier temps, toute recherche de solution négociée et semblait se satisfaire de la prolongation de l'impasse actuelle, escomptant un éventuel changement de la donne politique après l'élection présidentielle française du printemps 2007. La perspective d'une nouvelle administration américaine, l'an prochain, jouait également dans le sens de la temporisation. Toutefois, le Front Polisario et l'Algérie ne pouvaient totalement ignorer les propositions nouvelles formulées par le Maroc en avril 2007. Le Front Polisario a effectué une contre-proposition de dernière minute, consistant en un référendum incluant l'option de l'indépendance, et les négociations ont pu démarrer sur la base de deux propositions qui ont été enregistrées par le Secrétaire général et le Conseil de sécurité des Nations unies.
a souligné que la reprise des négociations, après une interruption de sept ans, avait suscité de nombreux espoirs, mais qu'au fil des sessions, les positions respectives des deux parties étaient apparues exclusives l'une de l'autre : le référendum incluant l'option de l'indépendance était une condition essentielle pour le Front Polisario, mais inconcevable pour le Maroc. Les négociations butaient sur cette contradiction, ce qui l'avait amené à conclure que la solution d'un Sahara occidental indépendant n'était pas réaliste et ne pouvait être présentée comme une option en discussion.