En réponse à ces interventions, M. Peter van Walsum a observé que l'opinion publique marocaine considérait unanimement que le Sahara occidental faisait partie, historiquement, du Maroc, la frontière ayant été artificiellement créée par la France et l'Espagne lors de la colonisation. La CIJ a certes fait prévaloir la doctrine constante de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) selon laquelle la décolonisation ne devait pas entraîner de remise en cause des frontières, mais le Conseil de sécurité des Nations unies est aussi tenu de prendre en compte, entre autres considérations, la réalité politique qui prévaut au Maroc.