a indiqué qu'au cours de ses visites dans les camps de réfugiés sahraouis, ses interlocuteurs avaient toujours relayé la position officielle du Front Polisario, même si l'on ne pouvait exclure l'existence de partisans d'une solution négociée. Il a également suggéré que les réticences du Maroc vis-à-vis de l'organisation d'un référendum pouvaient être liées au sentiment qu'une telle consultation verrait se dégager une majorité en faveur de l'indépendance. Par ailleurs, ayant rappelé que le différend sur la composition du corps électoral était à l'origine de l'échec du plan de règlement de 1988, il a souligné qu'aucune avancée n'était intervenue depuis 2002. Enfin, s'agissant des groupes d'amitié, il a estimé que toute initiative en direction des deux parties pouvait s'avérer utile, mais il a rappelé le caractère inconciliable de leurs positions, le différend se concentrant sur le recours à un référendum incluant l'option de l'indépendance, auquel le Front Polisario ne veut pas renoncer et qui reste inacceptable pour le Maroc.