s'est interrogé sur la réaction de la Turquie. En réponse, M. Alain Le Roy a précisé qu'il avait fallu préciser plusieurs fois que l'Union pour la Méditerranée ne constituait pas un substitut à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. La déclaration de Rome, adoptée conjointement par l'Italie, la France et l'Espagne le 20 décembre 2007, était du reste parfaitement claire de ce point de vue. Il a également souligné que le vote du Sénat dans la réforme constitutionnelle en cours, de même que l'appel téléphonique personnel du Président de la République, M. Nicolas Sarkozy, à son homologue turc, avaient fortement contribué à décider celui-ci à participer en personne au sommet.