a précisé les conditions actuelles de participation de la France à l'OTAN. Il a rappelé que la France participait à toutes les opérations de l'OTAN et qu'elle était présente dans la quasi-totalité des structures de l'organisation, à l'exception de l'état-major et du comité des plans nucléaires. Il a indiqué qu'un lien serait établi entre l'annonce du Président de la République de la réintégration de l'OTAN et des développements plus importants de la politique européenne de défense. Il a souligné qu'actuellement l'équipe de planification présente à Bruxelles était des plus limitées. Toute évolution requerrait le soutien unanime des Etats membres et l'accord des Etats-Unis. C'est pourquoi il est peu probable que des avancées significatives interviennent sous présidence française, des progrès peuvent néanmoins être faits dans la direction d'une défense européenne semi-autonome. Lors de la déclaration de Saint Malo, France et Royaume-Uni donnaient le sentiment d'être sur la même ligne. Actuellement, les capacités de planification de l'Union européenne sont un sujet clé dans les discussions.