a souligné qu'en dépit de soupçons récurrents, la France ne complotait pas contre l'OTAN et qu'une opération autonome de l'Union européenne, dans certaines circonstances, pouvait se révéler plus efficace qu'une opération de l'OTAN. L'Union européenne ne dispose cependant pas d'un état-major capable de monter une opération dans des délais convenables. Citant l'exemple de l'opération au Tchad, pour laquelle l'Union européenne a perdu plus de trois mois, il considéré que la constitution d'un état-major décent ne marquait pas une rivalité avec l'OTAN. Il a considéré qu'un soutien britannique à cette initiative complémentaire, et non concurrente, serait un grand progrès.