évoquant la politique agricole commune, a rappelé que le Royaume-Uni avait supprimé son système national de subventions agricoles et que la production agricole ne représentait plus que 2 % du revenu national brut. Il a invité les négociateurs à faire preuve d'intelligence face à la crise alimentaire pour inventer des mécanismes qui permettent de nourrir non seulement l'Europe mais encore le monde. Il a rappelé que le terme de complémentarité était souvent utilisé pour qualifier les relations entre l'Union européenne et l'OTAN, mais a estimé que ce terme marquait, en réalité, des dépenses de défense considérables. Il a considéré que l'Europe devait conserver la maîtrise de ses capacités de défense, dans une relation d'amitié avec les Etats-Unis. Il s'est interrogé sur la pertinence de la construction des porte-avions.