Je remercie le rapporteur d'avoir retracé fidèlement la négociation entre l'État et la région Île-de-France, qui a finalement abouti au protocole du 26 janvier.
L'audition, hier, du ministre de la Ville, a montré que nous entendons tous nous placer dans l'esprit de ce protocole, même si demeurent des problèmes d'interprétation. Vu les amendements du rapporteur, que la commission a obligeamment mis à notre disposition dès hier, je crois que nous devrions pouvoir aboutir.
Que chacun comprenne bien qu'il est vital, pour la préservation de l'environnement et le développement économique de la région, dont nous avons bien besoin en ces temps troublés, de trouver une issue. Il s'agit de débloquer les projets tout en respectant les deux textes adoptés : la délibération de 2008 du conseil régional - étant entendu que le schéma directeur perdure depuis cette date - et la loi sur le Grand Paris - contre laquelle nous avions, en son temps, beaucoup bataillé.
Tous les problèmes ne sont pas réglés par le protocole. Je pense en particulier à la maîtrise d'ouvrage. Une fois connus le tracé et le nombre de gares du schéma de transports du Grand Paris, il faudra se poser la question de la répartition des compétences entre l'autorité organisatrice régionale et la société du Grand Paris, sachant que les collectivités locales et la ville de Paris ont déjà mis des financements sur la table, bien réels, à la différence des chiffres virtuels avancés hier par le ministre sur la participation de l'État. Mais soit : ne rouvrons pas la discussion pour ne nous en tenir qu'à la ligne des deux textes. Je remercie cependant le président de la commission et le rapporteur d'être attentifs aux discussions que nous aurons d'ici au débat en séance.