a souhaité que M. Moujani apporte à la commission les précisions nécessaires concernant le programme nucléaire initié par son pays, présenté comme ayant un objectif énergétique civil, mais dont la communauté internationale s'inquiète des risques potentiels qu'il recèle vers l'acquisition d'une capacité nucléaire militaire. Une telle évolution pourrait constituer un élément d'incertitude grave dans une région où le dialogue et la diplomatie doivent prévaloir.
Trois pays européens, dont la France, a poursuivi M. Serge Vinçon, président, ont choisi la voie diplomatique pour permettre le développement de capacités nucléaires civiles en Iran, tout en écartant les risques liés à l'enrichissement de l'uranium, qui pourrait avoir un usage militaire. Cette négociation est aujourd'hui au point mort. M. Serge Vinçon, président, a souhaité savoir si l'Iran accepterait la proposition russe relative à l'enrichissement de l'uranium en Russie et si, plus généralement, son pays pourrait s'engager, de façon précise et transparente, à dissiper les inquiétudes internationales.