a répondu que l'économie de l'Iran était aujourd'hui dépendante du pétrole, l'essentiel des échanges s'effectuant par voie routière. Il a indiqué que le prix de l'essence était largement subventionné par l'Etat afin de maintenir un coût modéré pour l'usager. Il a également fait état des coûts d'exploitation élevés qui réduisent les possibilités de pleinement bénéficier des importantes réserves énergétiques du pays. En ce qui concerne l'accroissement démographique, il a précisé qu'en une quinzaine d'années, son taux était revenu de 3,4 % à 1,4 % par an, ce qui témoignait des efforts accomplis par les pouvoirs publics pour en modérer l'évolution. En dépit de ce ralentissement, la population pourrait cependant dépasser 100 millions d'habitants d'ici à une vingtaine d'années.