a considéré que l'attitude de la Russie pouvait se justifier par sa crainte de voir son influence politique et économique se réduire davantage en Asie centrale et dans le Caucase si l'Iran venait à accélérer son développement économique grâce à l'accès à l'énergie nucléaire civile. Il a estimé que la Chine était essentiellement préoccupée par sa croissance économique et qu'elle ne souhaitait pas entrer en conflit avec une partie de la communauté internationale au sujet de l'Iran, bien qu'elle admette pleinement le droit de ce dernier à disposer de l'énergie nucléaire civile. S'agissant des pays de la région, il a souligné que l'Iran entretenait avec eux des relations confiantes. Il a indiqué qu'avec l'Arabie Saoudite, la coopération était étroite et que les questions concernant le plateau continental du Golfe Persique avaient été réglées. Il a écarté tout risque de prolifération nucléaire dans la région, estimant au contraire que la reconnaissance du droit de l'Iran à développer un programme nucléaire civil consoliderait l'autorité de l'AIEA et des régimes internationaux de non-prolifération.